Notre positionnement sur l'IA générative
Nous refusons d'utiliser l'IA pour la réalisation de vos projets web.
Nous ne générons pas de visuels, images, logos, avec l'IA générative. Vos visuels seront des créations issues de l'esprit de personnes avec une expérience artistique.
Nous n'utilisons pas d'outils pour générer du code, tel que Copilote. Vos sites sont programmés avec l'inventivité de personnes avec plusieurs années d'expérience en développement web, de façon itérative, test, échec, réussite.
Nous n'utilisons pas de prompt IA pour générer des textes (ex : ChatGPT). Nous vous accompagnons dans la rédaction de vos textes avec notre sensibilité au web, en communication et avec une approche centrée sur les besoins des utilisateurs.
Nous n'installons pas d'agent conversationnel, chatbot ou autre sur vos sites. La relation humaine prime à une époque où tous les services se déshumanisent. Il faut aussi dénumériser nos usages, pour plus de rapport humain, moins de captation de notre attention.
Nous n'utilisons pas d'IA, autant pour l'éthique que l'environnement.
L'IA et l'environnement
Nous voulons réduire l'impact du numérique et non l'accroître comme le fait l'IA. L'IA augmente considérablement la consommation de ressources pour la fabrication des infrastructures nécessaires à son fonctionnement, de façon exponentielle.
Nous avons, pendant des années, optimisé les infrastructures du web pour qu'elles soient plus efficientes. Là, nous créons un effet rebond avec l'IA, en créant une demande et des usages supplémentaires qui consomment considérablement plus de ressources et d'énergie que ce qu'il faut pour afficher des sites web.
En dehors de l'impact environnemental lié à l'extractivisme et aux énergies fossiles, il y a d'autres risques sous-évalués et avec de fortes incertitudes.
L'IA et l'amour de la sagesse
L'IA sous-tend des risques considérables de perte de contrôle, avec des notions d'alignement incertain (Capacité à concevoir des IA avec des résultats qui s’orientent bien vers les objectifs éthiques des concepteurs).
Le non-respect de la création faite par les humains, qui ont mis parfois plusieurs dizaines d'années à acquérir des compétences pour créer des œuvres de l'esprit.
Le fait que les IA sont majoritairement détenues par des entités trop puissantes pour être régulées. Des problèmes de centralisation, d'orientation et de contrôle de l'information.
Elle engrange des financements colossaux là où des services environnementaux et sociaux ont besoin de financement pour des services rendus directement à l'humain ou plus généralement au vivant.
Pour des raisons philosophiques, liées à l'apprentissage et à la création.
En dehors de ces multiples considérations, il y a aussi fondamentalement une notion d'éthique sociale.
L'IA déshumanise et crée de la maltraitance sociale
L'IA est construite sur le travail précarisé de personnes en difficulté, que ce soit dans des pays occidentaux, mais surtout dans des pays en voie de développement (voir le documentaire Les sacrifiés de l'IA).
Pour documenter une IA, il faut l'informer de ce qui n'est pas désiré. Des millions d'individus, sous-payés, appelés travailleurs du clic, vont à longueur de journée devoir regarder et subir les pires atrocités que l'humain produit pour pouvoir orienter l'IA pour qu'elle génère des réponses acceptables, modérées.
Nous refusons l'IA jusqu'au jour où l'IA nous refusera
Notre démarche d'écoconception est centrée sur les besoins réels des utilisateurs. Comment un service peut être rendu de la manière la plus efficiente possible. Le numérique pollue intrinsèquement, à aucun moment il ne compense réellement l'impact de ce qui a permis son existence. En conscience, nous devons réduire son impact, minimiser son usage, et dans les cas où il est difficile de s'en passer, nous essayons de l'utiliser de la manière la plus juste.
Nous ne voulons pas participer à l'hégémonie et à l'autoritarisme que l'IA amène. Nous n'acceptons pas l'idéologie du fait que l'IA est là, donc autant l'utiliser. Ou encore que l'on ne peut pas faire autrement que de suivre cette soi-disant marche du progrès qui en fait est une régression sociale, humaniste et environnementale.
Si un jour nous ne pouvons plus produire sans utiliser des usines d'IA, alors il sera peut-être temps d'arrêter de contribuer au monde numérique.